Lancer de dés

Les dés sont l'un des jeux les plus anciens et les plus fascinants au monde, et vous pouvez désormais en profiter depuis le confort de votre appareil. Vous pouvez choisir parmi une variété de dés magiques, chacun ayant sa propre personnalité, et déterminer le nombre de lancers que vous souhaitez effectuer. Une fois que vous aurez terminé vos lancers, nous vous montrerons les résultats dans un histogramme fascinant qui révélera quelles faces de dés ont été les plus gentilles avec vous.

Le lancer de dés est une combinaison d'excitation, de mystère et de pur hasard. Les dés déchiffreront votre destin et vous découvrirez peut-être de nouveaux aspects de votre relation avec la chance. Prenez donc votre dé préféré, lancez-le et commencez l'aventure !

Êtes-vous prêts ?

Choisissez votre filière

Nous vous proposons un choix de 6 dés : 5 sont des polyèdres réguliers (également appelés solides de Platon), le sixième est un cube irrégulier.

Choisissez votre filière

Combien de lancers voulez-vous effectuer ?

L'ordinateur est tellement rapide pour effectuer des lancements que vous pourriez lui demander d'en effectuer 100 jusqu'à 10 000 000 ! !! Faites votre choix.

Combien de lancers voulez-vous effectuer ?

Status

Lancer les dés dans l'exécution...

Lancer de dés terminé !

0%

Les résultats

Le graphique de l'histogramme vous permet de voir, pour chaque face du dé, combien de fois elle est sortie. Si le dé est équilibré, vous devriez voir un nombre similaire de lancers pour chaque face. Si le dé est truqué, le nombre de lancers pour certaines faces peut être plus élevé que pour d'autres.

Comme on peut le constater, le lancer de dés n'a rien de magique. À long terme, le résultat d'un dé normal à 4, 6 ou en général k cases égales - comme celui que l'ordinateur lance ou plutôt simule de lancer - est très prévisible !
Si nous - personnes réelles ou ordinateurs - lançons, ou simulons le lancement, d'un dé un certain nombre de fois, disons 100, 100 000 ou en général n fois, chacune des k cases égales sortira k/n fois. Ainsi, par exemple, si nous lançons 1 000 000 de fois un dé cubique régulier avec 6 faces carrées égales, chaque face sortira environ 6/1 000 000 fois, soit 166 666 6666... ce nombre n'a rien de magique, même si quelqu'un pourrait essayer de vous convaincre du contraire !
Et qu'en est-il des dés non réguliers avec 6 faces carrées mais de formes différentes ? Dans ce cas, il est plus difficile de prédire le résultat, même à long terme. Mais nous pouvons le lancer un grand nombre de fois et essayer de deviner. Si le temps nous est compté, nous pouvons demander à notre ami informaticien de lancer le dé plusieurs fois. Nous pouvons alors observer le résultat et l'utiliser pour deviner - ou plutôt estimer - la probabilité de chaque face. Comment faire ? Essayez !
Historiquement, la théorie des probabilités a été inspirée par les joueurs qui tentaient de faire fortune en pariant sur le résultat du lancer d'un ou plusieurs dés. La zara est un jeu de hasard qui était pratiqué au Moyen Âge et qui est même mentionné par Dante Alighieri dans la Divine Comédie. Le jeu consistait à parier sur le résultat de la somme de trois dés. Pouvez-vous deviner quelle somme a le plus de chances de sortir ? Est-il plus probable d'obtenir 9 ou 10 comme somme de trois dés cubiques égaux ?
À la fin du XVIe siècle, l'astronome et mathématicien Galileo Galilei reçut cette même question du grand-duc de Toscane. Le Grand-Duc pensait que la probabilité devait être la même car "il y a un nombre égal de partitions des nombres 9 et 10". Pouvez-vous trouver la faille dans le raisonnement du Grand Duc et répondre à la question posée à Galilée ?
Vous pouvez résoudre cette énigme avec un crayon et du papier... ou en demandant à un ordinateur. Que feriez-vous si vous aviez un ami ordinateur ?
Si vous jouez au jeu de course de chevaux de l'exposition Numb3ed by numb3ers, qui consiste à lancer deux dés, vous aurez peut-être un indice !
En mathématiques et en probabilités, il est souvent utile d'essayer de résoudre un problème plus simple. Dans ce cas, on peut d'abord penser au jeu avec 2 dés, puis passer à 3 et enfin généraliser à un nombre arbitraire de dés ! C'est là l'une des vraies magies des mathématiques, des probabilités et de la science en général : la capacité à généraliser son raisonnement à partir de l'expérience - ou plutôt des expériences - vers des théories et des théorèmes !